La littérature
Réellement érotique
Reste à être écrite.

Elle reste à écrire d’abord parce que le sujet est inépuisable. Ensuite parce que la littérature érotique reste encore empêtrée dans nos conceptions toxiques que ce qu’est la sexualité. Tant que le patriarcat et sa culture du viol existera, la littérature vraiment érotique, celle qui chante la liberté humaine, restera à écrire.

Elle reste aussi à écrire, car même si cette millième goutte met fin à cette aventure folle, j’ai encore tant d’obscénités dans la tête à soumettre à vos yeux indulgents (du moins, je l’espère).

Pour me consoler (et peut-être aussi vous consoler) que ce soit la dernière goutte, j’ai créé un recueil en format pdf de l’ensemble des senryūs. J’ai consacré un page pour chaque par tercet, alors je vous en supplie, ne l’imprimez pas! (Je frémis en pensant à tous les arbres qui seraient abattus…) Allez télécharger le livre gratuitement, c’est le dernier cadeau que je vous offre.

Quant à moi, vous pouvez encore m’envoyer des sous pour que je poursuive mes pérégrinations littéraires et érotiques. Vous pouvez acheter un de mes bouquins (à défaut de les voler) ou celui de Félicité Angers (qui, big reveal, n’est autre que moi-même). Vous pouvez me lire dans L’idiot utile, dans Lettres québécoises et dans À Babord !. Je vais continuer à écrire sur Bluesky et poursuivre l’écriture d’Hyphes, mon web-récit éclaté, de mes poésies érotiques et de mes fragments scabreux, je vais continuer mes vitupérations anarchistes, mes absurdités dadaïstes et mes appels à la révolution.

Surtout, je me suis remis à l’écriture de mon web-feuilleton Vie de licorne. Après 334 épisodes, j’ai lancé la deuxième saison le 17 octobre dernier. Deux fois par semaines (du moins, c’est mon intention), vous pourrez suivre les aventures de votre polycule préféré dans le monde fascinant de l’anarchie relationnelle.

Bref: vous ne manquerez pas d’Anne Archet de sitôt.

Merci de tout coeur de m’avoir suivie si fidèlement (et quotidiennement) pendant ces deux années et demie. Merci à tous ceux et celles qui m’ont envoyé des sous, ainsi qu’à vous toustes qui avez participé à mes tirages. Je vous embrasse toustes tendement et vous souhaite de rester plein·es de désir et de révolte. ❤️

Oh, j’oubliais : joyeuse Halloween (il fallait bien que je finisse en soulignant une fête, n’est-ce pas).

Adios et no pasarán !

J’avais l’habitude de dire « à demain pour un autre tercet obscène ». Je vais plutôt aller pleurer un peu, si vous le permettez.