Sur ma bucket list
Il reste faire l’amour
En apesanteur.

J’ai bien peur que ça va y rester longtemps. Pour commencer, je n’ai pas le profil de l’astronaute – en partie parce que je n’ai aucune ambition de devenir gouverneure générale du Canada et de harceler mes employé·es, mais pas que. Ensuite, parce que la NASA a décidé il y a quelques années d’interdire le sexe pendant ses missions, principalement «pour éviter les grossesses». Probablement qu’il faudrait tester auparavant la contraception dans l’espace. Ou alors, ne permettre que les pratiques non-procréatives… Je me contenterais parfaitement bien de sexe oral et anal dans l’espace.

Blague à part, la NASA a probablement raison d’interdire toute procréation dans l’espace. La chose a été testée sur des souris et des rats et les résutats ne sont pas très encourageants. Le premier problème constaté est que les embryons de souris sont moins faciles à féconder en apesanteur et que ceux qui se développent meurent à un rythme plus élevé que la normale. Une autre expérience a montré que les rats élevés en microgravité n’avaient pas la capacité de se redresser s’ils étaient placés sur le dos. Au cours de leur développement, la partie du cerveau qui leur indique la direction à suivre n’a pas été correctement mise en place, de sorte que les rats roulent sans cesse sur le dos.
Mieux vaut faire vos enfants sur terre et leur apprendre à regarder les étoiles.

À demain pour un autre tercet obscène.
Si l’envie vous prend d’appuyer financièrement ce projet, n’hésitez surtout pas à le faire!


Participez à la discussion !