Un agent de bord
Dans le cockpit m’introduit
Dans le Mile High Club. 

(Le senryū 747 porte sur l’aviation. Comme c’est subtil.)

(Je sais que le verbe «introduire» dans ce contexte est un anglicisme, mais que voulez-vous, j’adore l’introduction.)

Je crois que personne sur terre l’ignore, mais ça vaut la peine de le rappeler: on est admis au Mile High Club lorsqu’on s’envoie en l’air à bord d’un avion. Dans le sens sexuel de «s’envoyer en l’air», han. C’est si populaire que dans le sondage publié en 2011 par le fabricant de préservatifs Trojan, on apprenait que 33 % des hommes américains aspirent à faire l’amour dans un avion. (Pour les femmes, c’était la plage).

Ce qui est moins connu, c’est qu’il est possible d’obtenir un membership officiel en allant s’inscrire et raconter son histoire sur le site du Mile High Club – qui ajoute un critère supplémentaire, à savoir que l’avion doit voler minimalement à une hauteur de 1610 mètres.

Cela dit, vous vous joindrez à ce club à vos risques et périls, puisque la chose est considérée par la plupart des lignes aériennes comme une grossière indécence et une atteinte à la sécurité. Ne venez pas vous plaindre à moi si vous vous retrouvez sur la liste des personnes interdites de vol et que vos vacances dans un tout-inclus à Cancún sont gâchées suite à vos frasques aériennes.

À demain pour un autre tercet obscène.

Si l’envie vous prend d’appuyer financièrement ce projet, n’hésitez surtout pas à le faire!

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