Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Cinq-cent-cinquante-deuxième goutte

Ce scrotum suintant
Renferme les deux chouettes
Schnolles de Jean-Charles.

Quand on parle de couilles, il faut parler du tanuki – un des yōkai (sorte d’esprit aux pouvoirs magiques) du folklore japonais.

Porte-bonheur et symbole de prospérité, le tanuki se reconnait par sa capacité à gonfler ses testicules à volonté et s’en servir pour en fait un parapluie, une arme, un filet de pêche, un tambour ou même un ustensile pour fabriquer le mochi, la galette de riz gluant.

Tsukioka Yoshitoshi, «Tanuki jour pluvieux», 1881

Au Japon, les testicules sont appelés «kintama», ce qui signifie «or», «boules d’or» ou «or et bijoux», un peu comme l’expression occidentale «bijoux de famille». Le tanuki est donc devenu un symbole comique de chance, de roublardise et de prospérité. Et les illustrateurs japonais, depuis des siècles, s’en donnent à cœur joie.

À demain pour un autre tercet obscène.

Si l’envie vous prend d’appuyer financièrement ce projet, n’hésitez surtout pas à le faire!

Une réponse à « Cinq-cent-cinquante-deuxième goutte »

  1. Avatar de Fabzefab

    Et les gonades des Tanukis ont été magistralement mises en scènes dans le splendide Pompoko des Studios Ghibli ! (et bravo et merci pour ces gouttes opalines qui me ravissent chaque jour)

    J’aime

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