Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Neuf-cent-soixante-troisième goutte

Sur ma bucket list
Il reste faire l’amour
En apesanteur. 

J’ai bien peur que ça va y rester longtemps. Pour commencer, je n’ai pas le profil de l’astronaute – en partie parce que je n’ai aucune ambition de devenir gouverneure générale du Canada et de harceler mes employé·es, mais pas que. Ensuite, parce que la NASA a décidé il y a quelques années d’interdire le sexe pendant ses missions, principalement «pour éviter les grossesses». Probablement qu’il faudrait tester auparavant la contraception dans l’espace. Ou alors, ne permettre que les pratiques non-procréatives… Je me contenterais parfaitement bien de sexe oral et anal dans l’espace.

Le sexe dans l’espace selon la série The Expanse

Blague à part, la NASA a probablement raison d’interdire toute procréation dans l’espace. La chose a été testée sur des souris et des rats et les résutats ne sont pas très encourageants. Le premier problème constaté est que les embryons de souris sont moins faciles à féconder en apesanteur et que ceux qui se développent meurent à un rythme plus élevé que la normale. Une autre expérience a montré que les rats élevés en microgravité n’avaient pas la capacité de se redresser s’ils étaient placés sur le dos. Au cours de leur développement, la partie du cerveau qui leur indique la direction à suivre n’a pas été correctement mise en place, de sorte que les rats roulent sans cesse sur le dos.

Mieux vaut faire vos enfants sur terre et leur apprendre à regarder les étoiles.

À demain pour un autre tercet obscène.

Si l’envie vous prend d’appuyer financièrement ce projet, n’hésitez surtout pas à le faire!

Vous désabonner

2 réponses à « Neuf-cent-soixante-troisième goutte »

  1. Avatar de Jérôme D
    Jérôme D

    Je me souviens avoir lu un chapitre sur le sujet dans un livre hors fiction de Arthur C. Clarke qui n’est pas vraiment connu pour rigoler avec les faits scientifiques et encore moins pour ses scènes de rapprochements, toujours ridicules.

    De mémoire, la principale difficulté est de conserver une certaine proximité sous apesanteur et ça semblait particulièrement sportif et acrobatique plus qu’agréable…

    Il faudrait demander au couple d’américains qui aurait possiblement copulé dans l’ISS de relater l’expérience mais officiellement, ils n’ont rien fait. Avec la promiscuité de cet endroit et les caméras partout, ça ne doit pas non plus améliorer l’expérience. Sauf si iels ont un côté exhibitionniste.

    Aimé par 2 personnes

  2. Avatar de riduidel

    Pas mal de bouquins de SF essayent le sexe en apesanteur, et la seule version qui semblait plausible implique de se glisser à deux dans une espèce de harnais en caoutchouc garantissant que les coups de reins n’envoient pas valser les participants dans l’espace.

    Quant à la réalité du sexe spatiale, Anne pourrait aller chercher dans les archives russes, dont la rumeur prétend qu’ils ont expérimenté.

    Aimé par 1 personne

Participez à la discussion !

En savoir plus sur Mille gouttes opalines

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture