Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Huit-cent-soixante-quatrième goutte

Je sors ma guêpière
Quand j’ai envie que tu me
Mette ton gros dard. 

En corseterie, on appelle guêpière une combinaison corset, du soutien-gorge et du porte-jarretelles. Qu’est-ce que les guêpes ont à voir là dedans? Leur taille, évidemment.

Semble-t-il que la guêpière aurait été inventée par le tailleur Marcel Rochas en 1945, et qu’il aurait été expressément pour Mae West (pas le petit gâteau, l’actrice). Le voici lui faisant le baisemain :

La guêpière fut un sous-vêtement très répandu pendant une vingtaine d’années, jusqu’à ce que les femmes l’abandonnent au profit des collants, voire du combo soutien-gorge-petite culotte, qui est plus simple à porter avec des pantalons. En fait, la guêpière a perdu tout fonction pratique est maintenant confinée à un rôle d’accessoire de séduction. Si vous la portez, c’est probablement parce que vous avez l’intention de passer un moment torride – ou alors, vous êtes travailleur·euse du sexe et elle fait partie de vos vêtements professionnels.

Le point médian dans la phrase précédente est intentionnel, parce que je trouve que les hommes devraient porter de la lingerie fine. La guêpière a beau avoir été conçue pour elle, mais elle est assez forte pour lui. Et puis, la dentelle, c’est beau sur les humains, quelque soir leur genre.

À demain pour un autre tercet obscène.

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