Merde et caviar
Que tu tartines sur un
Craquelin de seigle.

Nous allons parler aujourd’hui de coprophilie, qui est la paraphilie liée aux excréments. Alors si l’idée de jeux sexuels avec la merde, voire même son ingestion vous traumatisent, je vous conseille de sauter cette goutte. Surtout qu’une partie de l’histoire implique des femmes filmées à leur insu, ce qui est un agression sexuelle.

C’est un fait de nous jours à peu près oublié, mais Chuck Berry, qui a pour ainsi dire inventé le rock and roll, était urophile et coprophile (et coprophage).
Le 27 décembre 1989, un article du St. Louis Post-Dispatch rapporte qu’un procès civil pour atteinte à la vie privée a été intenté Hosana A. Huck, une ancienne cuisinière du Southern Air, un restaurant que Chuck Berry a acheté en 1987. Huck a accusé Berry d’avoir secrètement installé des caméras vidéo dans les toilettes et les vestiaires des femmes de son restaurant. Les enregistrements vidéo, réalisés sur une période d’un an, « ont été créés dans le but inapproprié de divertir et de satisfaire les fétiches sexuels urophiles et coprophiles anormaux et les prédilections sexuelles du défendeur Chuck Berry », selon l’accusation. Le journal n’a pas fourni d’autres détails.
Dans les mois qui suivirent, deux autres plaintes furent déposées contre Chuck Berry, dont un recours collectif qui, selon les avocats, concernait jusqu’à deux-cent femmes ayant fréquenté le restaurant. Les enregistrements les montraient en train d’uriner et de déféquer. L’une des caméras se trouvait manifestement derrière le siège des toilettes ; les vidéos montraient des gros plans de femmes au moment de la miction et de la défécation. Les caméras suspendues permettaient des vues aériennes du contenu des toilettes pendant les secondes qui suivaient le moment où les femmes se levaient, mais avant qu’elles ne tirent la chasse d’eau.
Montées minutieusement en coupes rapides – apparemment dans l’atelier vidéo bien équipé de Berry – les cassettes se résument à des films de mise en valeur, ne montrant que l’expulsion des excréments. Parfois, le cadre est figé pendant quelques secondes, s’attardant sur des moments qui ont dû être considérés comme particulièrement émouvants.
Chuck Berry s’est défendu en affirmant qu’il avait fait installer les caméras pour prendre sur le fait une employée soupçonnée d’avoir volé dans le restaurant. Bien que sa culpabilité n’ait jamais été prouvée devant les tribunaux, Berry a opté pour un règlement hors cour, qui aurait coûté à Berry plus de 1,2 million de dollars, plus les frais de justice.
Les relations corpophiles de Berry était aussi consensuelles. Sur une des vidéos fuitées, le rocker s’adonne à l’urophilie et la coprophilie avec une jeune femme blonde, étendue dans une baignoire. Voici comment Mike Sagar, journaliste du magazine Spy, l’a décrite en 1993:
Berry y entre et se tient debout au-dessus d’elle. Il prend son pénis dans la main et dit: « Tu as vu ça ? » . « Oui », répond-t-elle, un peu timide. « C’est dans ça que tu vas te baigner. » « Dans ça ? » « Oui. Embrasse-le », dit-il et elle le fait. « Tu m’aimes vraiment ? » demande-t-il. Il commence à uriner. Elle lève les mains, essayant de bloquer le jet, et dit : « Je t’aime vraiment ». Il lui ordonne de baisser les mains. Il recommence à uriner. « Prends tout ! Ouvre la bouche » lui ordonne-t-il. Elle écarte ses longs cheveux de son visage et s’exécute. Il fait passer un long et faible jet de gaz. Il termine, et pisse une dernière giclée. Berry ferme les yeux. Il soupire. Elle se met à pleurer. « Quel est le goût de cette pisse ? » demande-t-il. « Salée, n’est-ce pas ? Je t’ai pissé dans les yeux ? » « Oui. » « J’ai pissé sur ton cou et tes cheveux », dit-il en lui essuyant le visage avec une serviette. « Mais tu m’aimes. » « Je t’aime. » « Je ne te trahirai pas. Je ne te trahirai jamais. » Elle tend la main pour l’embrasser. « Bébé, je ne peux pas t’embrasser, tu sens la pisse. Lève-toi et prends une douche. » Berry disparaît alors du cadre, et elle se lève pour aller se doucher. Elle fait une petite danse avec la serviette. Derrière la caméra, on entend la voix de Berry : « Maintenant, c’est l’heure de mon petit-déjeuner. » Ils retournent dans la baignoire. Il s’allonge. Elle se met à califourchon sur son visage. Elle défèque. Il grogne comme un animal sauvage.
MORALITÉ: Sex, drugs, rock and roll and fine dining.

À demain pour un autre tercet obscène.
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