Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Sept-cent-onzième goutte

En brossant ses dents
Elle ballote et gigote
Cul nu devant moi.  

Dans la série «jamais je n’aurais cru que cette paraphilie puisse exister», parlons aujourd’hui de l’odontophilie: le fétichisme des dents.

Il peut s’agir de regarder les dents de quelqu’un pendant les rapports sexuels, ou simplement d’être excité·e en regardant les dents de quelqu’un. L’odontophilie peut aller de la contemplation intense des dents de avec un sentiment de «vision en tunnel» pendant une conversation à l’ouverture forcée de la bouche d’un partenaire à l’aide d’accessoires dentaires. Elle peut également consister à se servir des dents dans une dynamique de domination/soumission, à lécher les dents d’un·e partenaire, à mordre délicatement sa peau ou – dans les cas les plus extrêmes – à lui arracher les dents. (Les enfants, ne faites pas ça à la maison.)

Évidemment, qui dit fétiche dit marché de niche sur le web. J’ai trop la flemme pour vous refiler les liens, mais si ça vous intéresse, une recherche rapide sur Google vous mènera à des centaines de vidéos d’exhibition de dentition, de brossage de dents (parfois avec du sperme) et de morsures diverses. Certaines personnes se font même une spécialité d’exciter les odontophiles contre espèces sonnantes et trébuchantes.

Les humains sont décidément de petites bêtes fascinantes

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