Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Six-cent-quatre-vingt-cinquième goutte

Ma langue qui prie
Sur tes chairs nues et tremblantes
Fait cambrer ton dos. 

Sur le thème du jour, voici un court poème que j’ai publié il y a quelque temps dans une fausse boîte de chocolats (ne me demandez pas pourquoi).

Gousse de vanille

Ô ma gousse ! Ô ma gouine ! Ma bien-aimée !
Comme tu trembles quand je suis entre tes genoux !
Comme tu gémis quand mes lèvres sur ton con
Déposent le plus chaste des baisers !

Ô ma butch ! Ô ma tribade ! Mon adorée !
Tu remplis ma bouche de nectars boisés et vanillés
Quand ma langue, en priant sur tes chairs
Fait cambrer ton dos et tortiller ton joli cul.

Pour toujours je serai ta gougnotte, ta brouteuse
Ton anandryne gavousse colleuse de timbres
Ta chipette ivre d’amour qui n’a besoin pour vivre
Que de s’abreuver chaque jour à l’eau de ta source.

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