J’ai visité la
Vulvodynie et souffert
De la Voïvodine.

La Vulvodynie est la seule province autonome de Serbie encore rattachée au pouvoir central, alors que la Voïvodine est inconfort vulvaire chronique, le plus souvent à type de brûlure, sans lésion visible pertinente et sans maladie neurologique cliniquement identifiable. À moins que ce soit l’inverse? 🤔
Trêve de blagues niaiseuses, aujourd’hui est la Journée internationale des migrants.

Profitons de cette journée décrétée par L’ONU pour déclarer notre appui aux réfugiés et migrants et réclamer la seule mesure humanitaire digne de ce nom: l’abolition de toutes les frontières. Cette planète appartient à l’humanité entière et il n’est pas normal que les marchandises puissent circuler plus librement que les personnes. Surtout qu’en ce moment, tous les politiciens médiocres des pays développés regardent les sondages et sentent la soupe chaude. Ils ont recours au dernier argument des salopards : tout mettre sur le dos de l’immigration.
La crise du logement ? C’est la faute à l’immigration. L’inflation et la livre de beurre à neuf dollars ? C’est la faute à l’immigration. Les écoles sont en ruine, il manque de profs et les classes sont surpeuplées ? You bet que c’est la faute à l’immigration. Même chose pour l’état catastrophique du système de santé. Immigration, toujours l’immigration. Au Québec, le premier ministre François Legault, sachant que Justin Trudeau est très impopulaire, se permettait en septembre de lui reprocher en pleine face, devant tous les kodaks de la presse bourgeoise d’un océan à l’autre, que le Québec est victime de la frénésie immigrationniste du fédéral. Ça lui a permis de marquer des points, oh là là ! comme il devait être fier de tenir le même discours que le Rassemblement national, Donald Trump et Giorgia Meloni !
C’est une histoire vieille comme le monde qui se répète à l’infini. Les politiciens de tout acabit savent qu’ils n’ont ni la capacité, ni intérêt à atténuer les conséquences du capitalisme en pleine déliquescence. Le mieux qu’ils puissent faire, c’est dévier l’attention des insatisfait·es vers un bouc émissaire pratique et dépourvu de tout pouvoir. Les immigrants sont hélas la cible parfaite, et ça fonctionne – juste assez pour que rien ne change, du moins jusqu’à la catastrophe finale.
On se demande ensuite pourquoi on se réveille un matin avec des nazis au gouvernement.

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