Il s’est endormi
Alors qu’il m’initiait
Au sexe tantrique.

Si son but était la relaxation, ce fut une victoire sur toute la ligne.

Parlant de sexe tantrique, je viens de lire un article de Beth Wallace sur le tantra, le néo-tantra et l’appropriation culturelle. Ce qu’elle raconte est assez édifiant:
Lorsque vous voyez un atelier de tantra (sic) qui parle de relations, qui fait référence à la sexualité, qui promet une intimité plus profonde, une connexion, de meilleurs rapports sexuels, des orgasmes plus longs, qui fait référence à l’énergie Kundalini, etc. ce que vous voyez est du néo-tantra, un méli-mélo culturel d’autres voies spirituelles et de pratiques du nouvel âge se faisant passer pour du tantra qui a été sexualisé pour le les goûts occidentaux, un tantra (sic) qui est à mille lieues du tantra classique traditionnel, en fait, tout ce qu’il a en commun avec le tantra classique, c’est le mot, et c’est là que s’arrêtent les similitudes.
Wallace est une femme blanche, mais elle est aussi formée et initiée au tantra classique. Ce qu’elle constate, c’est que le tantra présenté et enseigné dans nos contrées répond délibérément aux goûts d’exotisme des consommateurs occidentaux, sans se soucier de la culture d’origine dont il s’inspire. On a affaire ici à de l’appropriation culturelle, voir du white washing.
Alors la prochaine fois qu’un amant d’un soir vous promet l’illumination en faisant des drôles de respirations et en comptant les pénétrations profondes et superficielles (fait vécu), vous avez ma bénédiction pour vous foutre de sa gueule et le traiter de frimeur (conclusion du fait vécu).

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