Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Six-cent-trente-neuvième goutte

Tu as des verrues
Viens quand même me baiser
À la crapaudine.  

Dans son Dictionnaire érotique moderne, Alfred Delveau décrit ainsi la position de la crapaudine:

Expression tirée du langage culinaire. Les pigeons à la crapaudine ont les pattes rentrées en dedans. De même, la femme étendue sur le dos et recevant le vit dans son con afin de mieux le faire glisser jusqu’au fond du vagin, lève ses deux jambes en l’air, les replie sur l’homme, les appuie sur son dos et l’attire à elle autant qu’elle peut. Il voudrait s’en défendre, ce serait inutile ; il faut que sa pine pénètre jusqu’à la matrice, qui vient d’elle-même se présenter à ses coups. Plus les coups sont forts, plus ils plaisent à la femme jeune et bien portante. Bien des couchettes ont été cassées avec ce jeu-là ; aussi, maintenant, on les fait en fer.

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