Je veux un mari
Assez petit pour tenir
Dans mon sac à main.

Pendant la Crise des années trente, la France a eu sa propre version de Shirley Temple. Elle s’appelait Marie-France, elle jouait, elle chantait et son plus grand succès fut Je voudrais un mari, que je ne vous recommande pas d’écouter si les voix aigues et perçantes d’enfant vous font grincer des dents.
Ma mère me faisait jouer ce truc quand j’étais kid et j’en fus traumatisée à vie. Pour exorciser ma souffrance, j’ai écrit une version polissonne de cette chanson que j’ai publiée dans mon recueil Comptines pour ne pas dormir:
Je voudrais un mari
Docile et sans reproches
Qui tienne dans ma poche
Un mari à batteries
Je le voudrais petit
Pointu et arrondi
Et qui ne gronde pas
Surtout comme Papa
Je voudrais un mari
Massif en chocolat
Sa bite de nougat
Ses couilles de fruits confits
Je voudrais boire son miel
Son foutre de caramel
Mais qu'il ne transpire pas
Surtout comme Papa
Je voudrais le mari
Le plus noir et cornu
Bestial et corrompu
Que l’enfer ait vomi
Qui satisfasse la nuit
Mes goûts de sodomie
Mais qui ne sermonne pas
Surtout comme Papa

À demain pour un autre tercet obscène.
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