Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Cinq-cent-vingt-neuvième goutte

À quoi pensez-vous
Le soir, seule dans le lit
Quand vous vous branlez ?

C’est une des questions que j’avais posé en 2018 sur internet alors que je me lançais dans l’écriture de Perdre haleine. La plupart des réponses que j’ai reçues se sont retrouvées (anonymement) dans la partie du livre intitulée «Plateau», qui est un long défilé de fantasmes.

Cet exercice (non scientifique et qui vaut ce qu’il vaut) m’a convaincu (parce que je suis facile à convaincre) qu’il n’y a pas vraiment de fantasmes masculins et de fantasmes féminins. Les humains, pris dans leur entièreté, sont toustes doué·es d’un imaginaire riche et complexe qu’on ne peut classer par genre sans trahir et caricaturer. C’est ce qui après toutes ces années de déceptions me convainc encore de fréquenter et d’aimer ces drôles de bestioles qui forment l’espèce à laquelle j’appartiens.

Et vous? À quoi pensez-vous quand vous vous branlez?

À demain pour un autre tercet obscène.

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