Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Cinq-cent-unième goutte

J’ai sucé le vit
Qui sortait de la braguette
De ce jeans Levi’s.

Il fallait évidemment que la goutte 501 évoque le légendaire modèle de jeans de la compagnie Levi Strauss & Co.

Si vous n’êtes pas lecteurice de la littérature érotique du XVIIIe siècle, vous ignorez peut-être que vit (prononcé «vi») est un synonyme de pénis – comme le mot pine, d’ailleurs. Ce qui me fait penser à une anecdote racontée par Alfred Delvau dans son Dictionnaire érotique moderne, au sujet d’une certaine princesse M…:

On lui avait recommandé un jeune auteur d’avenir. Celui-ci se présente un jour qu’elle avait fixé pour le recevoir.

— Ah ! c’est vous, dit-elle, Monsieur… Monsieur Lévy, je crois ?

— Madame, je me nomme Lépine.

— Oh ! mon Dieu, reprend la princesse, c’est la même chose. Il me semblait bien aussi qu’il y avait un vit ou une pine au bout de votre . — Asseyez-vous donc, je vous prie, et quand je connaîtrai votre affaire, je verrai ce que je puis pour vous.

L’histoire ne dit pas comment la princesse a connu ladite affaire.

À demain pour un autre tercet obscène.

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