Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Quatre-cent-trente-sixième goutte

Ce n’est qu’à ma mort
Que mes deux genoux seront
Enfin réunis.

Ok, ok, j’avoue que c’est une très vieille blague qui probablement se berce depuis des siècles dans un musée. J’en avais fait une épigramme en 2005 que Camille MM avait illustrée. Maille gode, ça ne nous rajeunit pas.

Annie, à l’agonie, dicta son testament : « Que tous mes amants suivent mon enterrement. » Or, il en vint plus de cent au cimetière Ce qui, en pleurs, fit dire à sa pauvre mère : « Comme il est bon de les voir enfin réunis ! » Les hommes de sa vie ? Non. Ses genoux, pardi !

À demain pour un autre tercet obscène.

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