Barbe et queue postiche
Pour jouer Socrate qui
T’alcibiadise.

Une fois n’est pas coutume: appelons le Wikitionnaire à l’aide:

On sait que Socrate n’était franchement pas un bel homme, ni quelqu’un qui faisait attention à son apparence. Il était aussi plus vieux qu’Alcibiade. Ce dernier était à l’époque un jeune homme intelligent et ambitieux. Tout séparait le bel Alcibiade et l’étonnant Socrate avec sa tête de satyre. Et pourtant, une attraction mutuelle liait les deux hommes. On en prend pleinement conscience dans le Banquet, mais Platon l’évoque aussi dans plusieurs autres dialogues.
Socrate ne cachait pas son amour pour Alcibiade. Il se disait amoureux de lui comme de la philosophie. Il le suivait, l’observait, cherchait sa compagnie. Alcibiade était loin d’être insensible à cet homme étrange; il avoue même dans le Banquet avoir désiré Socrate.

Socrate et Alcibiade c’est un amour chargé d’admiration, de fascination, de désir. Les deux hommes passent du temps ensemble, s’enrichissent mutuellement, souffrent quand ils sont séparés. Alcibiade se dit même « asservi » à Socrate, il en parle comme d’un poison. Plus précisément, en grec, il parle de Socrate comme d’un « pharmakon », le mot signifie aussi bien le poison que le remède.

À demain pour un autre tercet obscène.
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