Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Quatre-cent-sixième goutte

Religieuse
Vêtue de cuir et venue
Pour me flageller.

Le recul de la religion dans nos société a eu pour conséquence la quasi disparition d’un thème jadis très courant dans la production pornographique: celui de la religieuse perverse.

Heinrich Lossow, «Le péché» (1880)

Une de mes adaptations contemporaines préférées de ce thème est Le couvent infernal (2015), une bande dessinée de Noé et Barreiro.

Quatrième de couverture: «À l’automne 1851, dans le cloître des Marianitas déchaussées, banlieue de la ville de León, une mystérieuse porte cadenassée est découverte dans les sous-sols. En dépit des avertissements du Necronomicon, une nonne imprudente ouvre cette porte, de laquelle s’échappe Belzébuth. La luxure et la dépravation s’emparent progressivement du couvent.»

L’oeuvre reprend tous les clichés du genre: satanisme, femmes insatiables, saphisme en toc pour hétérosexuels, horreur et humour pas très subtil. Bref un délice.

À demain pour un autre tercet obscène.

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