Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Trois-cent-quatre-vingt-septième goutte

Ma modeste croupe
Est par ta pine orgueilleuse
Bourrée de fierté.

Je n’ai pas grand-chose à dire au sujet de ce senryū, outre le fait que si je me fie à mes vieux carnets, il s’agit du premier que j’ai écrit. Sur Twitter, en 2009, un type avait lancé le hastag #haicul et invitait les twittos à écrire des poèmes érotiques respectant la contrainte du 5-7-5. Évidemment, quand j’entends le mot «contrainte», je ne peux m’empêcher de crier «présente!». J’ai donc écrit et tweeté une vingtaine de senryūs qui sont devenu le point de départ de cette aventure.

Ah la la. Je m’ennuie de cette époque où des trucs positifs pouvaient naître d’une fréquentation assidue de Twitter. Voici une estampe à zieuter, pour nous consoler de la peine que nous as causée ce connard facho d’Elon Musk.

Katsushika Hokusai, Le poissonnier et son amante (vers 1820)

À demain pour un autre tercet obscène.

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