Tes cheveux fous et
Mes désirs nimbés par les
Néons de la nuit.

Je me souviens avoir vu le film La Nuit porte-jarretelles (1985) de Virginie Thévenet sur vidéocassette alors que je n’avais pas encore treize ans. Je m’attendais à de la pornographie et j’ai pour cette raison été drôlement déçue. Il s’agit de l’histoire de Jezabel, une jeune femme délurée qui vient d’être quittée par son compagnon et qui entraîne Ariel, un garçon timide et candide, dans une initiation et une découverte érotiques du Paris nocturne. De l’appartement de Jezabel, où elle lui fait découvrir son affriolante garde-robe, aux bars louches, des peep-shows jusqu’au bois de Boulogne, puis chez des amis… C’en est bientôt trop pour Ariel qui, au terme de cette nuit et après s’être fait voler tout son argent, repart seul chez ses parents. Je trouvais aussi que le jeu des acteurices était bizarre, mais bon, j’étais habituée à regarder les émissions jeunesse de Radio-Canne, alors le contraste était notable…
Je l’ai revu il y a quelques années et j’ai eu l’impression que l’essentiel du propos (parce qu’il faut bien admettre qu’il ne s’y passe pas grand chose) et de montrer que chez les jeunes des années 80, les filles sont plus audacieuses sexuellement que les garçons. Pourquoi pas, han, je n’avais pas encore à cette époque l’âge de le constater.

La chanson thème du film, intensément eighties et remplie de rimes en «ique» me fait sourire chaque fois que je l’entends, alors je vous la refile avec plaisir.

À demain pour un autre tercet obscène.
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