Je brouille les cartes
En étant à la fois de
Lesbos et Sodome.

À la fin de ma préface pour le livre 11 brefs essais queers j’écrivais:
Machines de destruction, les multiples systèmes de domination hiérarchiques tels que le patriarcat, le capitalisme et l’impérialisme dépendent de notre obéissance et de notre adhésion aux strictes normes et identités sociales qu’on nous impose. Être queer, c’est être le sable dans les engrenages de ces machines de mort. C’est être une lueur de vie dans un monde qui autrement serait d’une obscurité désespérante.

Et c’est à cette aventure que je vous invite. Découvrir et affirmer sa propre vérité, surtout quand elle va à l’encontre des normes et identités sociales, est un geste qui se retrouve à la jonction de la libération individuelle et collective. C’est, pour paraphraser Claude Gauvreau, poser des actes d’une si complète audace, que même ceux qui les réprimeront devront admettre qu’un pouce de délivrance a été conquis pour tous.

À demain pour un autre tercet obscène.
Si l’envie vous prend d’appuyer financièrement ce projet, n’hésitez surtout pas à le faire!


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