Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Deux-cent-quatre-vingt-deuxième goutte

Trauma de jeunesse
Des photos porno sur mon
Casier à l’école.

Un gros plan de fellation, quelques semaines après la rentrée de ma première année au secondaire. Parfois, la pornographie sert d’arme pour remettre les femmes à la place qui leur est assignée par le patriarcat.

C’est en particulier le cas du revenge porn – la publication de photos intimes d’un·e ex-partenaire pour démolir sa réputation et l’atteindre psychologiquement – qui pullule sur les sites de vidéos pornos gratuites. Au Canada, le revenge porn est puni par le code criminnel et est passible d’une peine de prison maximale de cinq ans. Et c’est sans compter les poursuites au civil, la cause la plus sévère étant sans doute celle de l’ex-épouse du texan Marques Jamal Jackson à qui le tribunal a accordé 1,2 milliards de dollars US.

À demain pour un autre tercet obscène.

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