Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Deux-cent-soixante-treizième goutte

Le trajet en bus
Vers mon plan cul est trop long
Pour valoir la peine.

Je vis dans le secteur Hull de la ville de Gatineau, une agglomération urbaine de taille moyenne (pour le Québec) qui compte aux dernières nouvelles 291 000 habitant·es. Et comme toutes les agglomérations urbaines de taille moyenne du Québec (et probablement de toute l’Amérique du Nord), les services de transport en commun sont à chier.

Je ne sais pas comment c’est chez vous, mais disons que je veux, un vendredi soir, me rendre chez mon amoureuse qui habite dans un autre secteur de la ville. En voiture, ça me prendrait 20 minutes, mais parce que je suis écoanxieuse ET pauvre comme la gale, je vais prendre l’autobus. Je me rends compte alors que ça va prendre cinq fois plus de temps.

Voici le trajet (avec un peu de censure, juste pour ne pas que vous débarquiez chez moi ou chez elle à l’improviste):

Vous voulez que les gens des régions tripent moins sur leur char? Financez donc adéquatement les transports publics, améliorez le service et rendez-le gratuit. Parce que cette absence de service digne de ce nom me coûte 105$ par mois ou 4,25$ pour un aller-simple, ce qui en soi est un scandale.

(Désolée pour ce post si peu érotique, je me reprendrai demain !)

À demain pour un autre tercet obscène.

Si l’envie vous prend d’appuyer financièrement ce projet, n’hésitez surtout pas à le faire!

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