Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Deux-cent-cinquante-quatrième goutte

Au lit avec toi
Forniquant à nous percer
Quelques nouveaux trous.

Parlant de nouveaux, trous, voici un épigramme datant de 2004, extrait de mes archives les plus obscures.

Illustration de Camille MM
Annie fréquente un journaliste très cynique 
Vétéran du réseau de la télé publique
Qui aime bien la prendre quand il va chez elle
Comme le fait la propagande officielle.
Elle enlève alors son oeil de verre et lui dit :
« Bourre-moi le crâne comme la CiBiCi. »

À demain pour un autre tercet obscène.

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