Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Deux-cent-cinquantième goutte

Divorce conclu
Je me paie une tournante
Pour le célébrer.

(Une tournante étant un gang bang, pour mes lecteurices du Québec. J’ai utilisé ce mot juste pour le rythme du vers.)

Certaines personnes choisissent d’organiser une fête ou une cérémonie de divorce pour marquer la fin d’une procédure très difficile et éprouvante sur le plan émotionnel. Pour d’autres, il s’agit simplement d’une occasion de célébrer le début d’un nouveau chapitre avec leur famille et leurs amis.

Au Canada, le taux de divorce a atteint un creux historique en 2020 (42 933), le plus faible depuis 1973. La diminution du taux de divortialité depuis 1991 est liée au vieillissement de la population mariée. De plus, depuis le milieu des années 2000, les taux de divortialité par âge ont diminué le plus rapidement chez les jeunes adultes, tandis qu’ils ont atteint un plateau chez les personnes âgées de 50 ans et plus.

Puisque près d’un tiers des divorces font désormais suite à une demande conjointe des deux époux, il convient de soutenir les couples et les aider à mieux rompre, car si la fin d’une relation peut être très triste, elle ne doit pas être considérée comme une mauvaise chose.

Voilà pourquoi non seulement je suggère d’organiser une fiesta monstre pour souligner votre divorce ou votre séparation – et pourquoi pas une partouze, c’est tellement en vogue en ce moment 

À demain pour un autre tercet obscène.

Si l’envie vous prend d’appuyer financièrement ce projet, n’hésitez surtout pas à le faire!

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