Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Deux-cent-onzième goutte

Cigare à la bouche
Me livrant à l’onanisme
Deux doigts sur mon con.

Freud fumait dit-on jusqu’à vingt cigares par jour. Malgré l’importance extrême du tabac dans la vie de Freud, seules quelques lignes dans l’ensemble de son œuvre « officielle » évoquent le plaisir tabagique, décrit par lui comme dérivé de la masturbation, elle-même dérivée de la succion, ou plus précisément de l’activité de « suçotement » du tout-petit :

« Ainsi les enfants passent-ils souvent de la succion à la masturbation […] Tous les enfants ne suçotent pas. Il est à supposer que c’est le propre de ceux chez lesquels la sensibilité érogène de la zone labiale est congénitalement fort développée. Si cette sensibilité persiste, l’enfant sera plus tard un amateur de baisers, il recherchera les baisers pervers et, devenu homme, il sera prédisposé à être buveur et fumeur […]. »
« J’en suis venu à penser que la masturbation était l’essentielle grande habitude, le “besoin primitif” et que les autres besoins, tels ceux d’alcool, de morphine, de tabac, n’en sont que les substituts, les produits de remplacement. »

La citation suivante est quant à elle sûrement apocryphe, mais elle est si célèbre que je m’en voudrais de ne pas vous la refiler:

À demain pour un autre tercet obscène.

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