Ce n’est pas ma faute
Si ta femme a vu mes seins
Sur ton téléphone.

«Est-ce que sexter, c’est tromper?» Ah! L’éternelle question. Dans un monde où les types d’arrangements domestiques et amoureux abondent, ce qui distingue la tromperie du flirt ou de l’amitié dépend totalement de la façon dont chaque personne envisage sa relation – et même dans ce cas, ça peut être loin d’évident.

Dans chaque partenariat, les gens ont certaines attentes à l’égard de leur partenaire. Dans le meilleur des cas, vous avez longuement discuté de vos attentes mutuelles et savez exactement où vous en êtes l’un par rapport à l’autre. Le scénario le plus probable est que vous avez supposé que votre partenaire avait les mêmes attentes que vous et qu’il ou elle devait se conformer à cette norme tacite. Sans surprise, c’est généralement à ce stade que les problèmes commencent à se poser. Il est facile de tirer des conclusions hâtives. Certains couples sont polyamoureux et ne considèrent pas avoir des partenaires multiples comme une tromperie… mais ces mêmes couples pourraient considérer le sexting comme une trahison.
Essayons de voir dans quelles circonstances sexter peut être considéré comme une forme d’adultère.
Pour commencer, tromper, c’est blesser émotionnellement son ou sa partenaire en étant déloyal·e. C’est aussi ne pas respecter les limites établies avec iel. Tromper se fait aussi généralement en secret. Donc si votre partenaire n’est pas au courant de vos activités de sexting, que ces activités ne respectent les limites établies avec iel et que vous vous doutez qu’iel en sera blessé, on dirait bien que vous l’avez trompé·e.
Bref, tout cela est une question de confiance, de limites et d’intentions.

À demain pour un autre tercet obscène.
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