Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Cent-quarantième goutte

Si j’ai dégueulé
Sur la queue du matelot
C’est le mal de mer.

Ça me fait penser à l’épigramme qui suite, que j’ai écrit en 2004 et qui a été illustré par Camille MM. Vous allez me dire «c’est parce que ces deux trucs sont extraits du même cerveau tordu» et je n’aurai pas d’autre choix que d’être d’accord avec vous.

Chaque nuit de juillet Annie offre son corps
À tous les marins qu’elle croise sur le port.
Pourtant les bourlingueurs, moussaillons, mariniers
Tribordais et laptots la laissent sur le quai
Car son foutre est si rance, son jus si amer
Que tous ceux qui l’ont bu ont eu le mal de mer.

À demain pour un autre tercet obscène.

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