Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Cent-trentième goutte

Tu m’as bien baisée
Contre ma cuisse rougie
Ton foutre a coulé.

« Il en va bien sûr de même du sperme déposé dans ma chatte : pas question de l’éliminer dans un bidet ! Il faut au contraire le porter fièrement, par exemple au lycée. Des heures après le rapport, j’ai toujours la petite surprise d’un peu de sperme chaud qui me sort de la chatte. J’ai beau être en classe, mes pensées sont juste à l’endroit de cet écoulement. Je patauge dans une mare de sperme chaud pendant que le prof, en face de moi, parle des preuves de l’existence de Dieu. Le lycée en devient plus que supportable. Je suis toujours ravie de cette alliance de fluides dans mon entrercuisse, et j’envoie aussitôt un SMS à son auteur: “ton speme chaud vient de ressortir de moi, merci!”»

Charlotte Roche, Zones humides (2008).

À demain pour un autre tercet obscène.

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