Caché sous la table
Ton pied coquin s’insinue
Entre mes deux cuisses.

Continuons sur la même lancée qu’hier. Voici un texte qui porte sur le sujet du jour que j’ai écrit en 2006.
Bienséance
Cachée par la nappe, je retirai discrètement mes chaussures et tendis une jambe vers elle.
Mon pied nu entra en contact avec un de ses genoux. Comment allait-elle réagir ? Elle me regarda avec un petit air amusé, puis se mêla à la conversation comme si de rien était. Mon orteil remonta doucement, en dessinant des arabesques sur la peau satinée de sa cuisse. Mon coeur s’affolait un peu, mais, l’alcool aidant, je continuai dans ma progression. D’ailleurs, ses jambes s’écartèrent un peu, me permettant de croire qu’elle appréciait…
J’atteignais le tissu de sa culotte quand soudain une main saisit mon pied. Je pris conscience en un clin d’oeil de la situation dans laquelle je me suis fourrée. Je voulus faire marche arrière, mais non : elle caressa un instant mon pied puis le plaqua contre son pubis. Je restai une bonne minute immobile,attentive à ce qui se tramait sous la table. La chaleur de son sexe traversait son slip ; je me mis à le caresser avec mon orteil tout en essayant de m’insinuer sous la dentelle de ses dessous. Je finis par y parvenir après quelques efforts et plongeai dans la moiteur de ses lèvres intimes qui s’écartèrent à mon passage.
Personne ne se rendait compte de ce qui se passait. Les invités de Jean discutaient toujours politique,mais elle, elle se taisait et paraissait absorbée par le contenu de son assiette. Je continuai donc mon manège : mon orteil s’enfonça profondément dans son vagin, puis remonta doucement vers le haut de son sexe pour dénicher son clitoris. Elle sursauta, ses yeux se troublèrent légèrement et je sentis qu’elle avait beaucoup de mal à feindre l’impassibilité. J’accélérai impitoyablement mes mouvements. Mon orteil caressa son petit bouton, le contourna avant de replonger dans ses chairs trempées.
C’est au moment où l’on servit le fromage que l’irréparable se produisit: ses yeux se révulsèrent, elle serra brutalement ses cuisses sur mon pied. Surprise, je laissai maladroitement tomber mon verre qui et poussai un cri. Cet enchaînement masqua son émoi: on s’affaira autour de moi, le garçon m’épongea et emporta la vaisselle.
Jean me fustigea du regard et siffla: «Pour te mettre les pieds dans les plats, vraiment, t’es championne.»

À demain pour un autre tercet obscène.
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