Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Cinquante-deuxième goutte

La pine du chien
Bien enfoncée dans ta chatte
Cris et jappements.

— Tu n’as pas déjà écrit une histoire avec un chien? me demanda-t-elle en reposant sa tasse de thé.

— Oui. C’est le récit qui me colle à la peau et qui a fait de moi une star internationale du web.

— La modestie t’étouffe toujours autant, hein…

— Je rigole, tu le sais bien. Il s’agit de la première histoire que j’ai publiée sur internet, en 1998. Ça parle de zoophilie.

— De quoi?

— Le sexe avec les animaux. Plus précisément, avec un chien, que j’ai appelé Schopenhauer, pour rigoler. Je raconte comment j’en viens à faire des galipettes avec lui.

— Mais… c’est dégoûtant! Et pas du tout plausible… tu n’aimes même pas les chiens!

— C’est ce qui rend la chose si savoureuse. J’ai tenté de rendre excitant un fantasme qui a priori me laisse de marbre. C’est un peu Le monde de Sophie qui rencontre Les cent vingt journées de Sodome, avec en prime beaucoup de bave et de poils.

— Beurk.

— Or, le succès de ce truc m’a un peu dépassé : on en retrouvait un temps des copies un peu partout sur le web et je suis devenue l’héroïne des baiseurs de chiens à travers le monde.

— Pfff. Tu exagères.

— Comme d’habitude, mais il le faut quand on traite d’un sujet pareil.

À demain pour un autre tercet obscène.

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