Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Trente-septième goutte

Dès qu’il la pénètre
Les embruns de leur plaisir
Fouettent ma joue.

Dans L’antivierge (1960), Emmanuelle Arsan raconte ainsi l’expérience d’avoir le visage tout prêt d’une pénétration vaginale:

« Pendant un laps de temps qui lui parut infini, elle vit le priape s’enfoncer jusqu’aux testicules, ressortir, plonger encore, et ainsi de suite, avec une ostentation qui la mettait hors d’elle. Elle n’avait, de sa vie, rien connu qui pût rivaliser de puissance aphrodisiaque avec ce “gros plan”, à portée de ses lèvres; elle entendait le clapotis du vagin, rendu liquide par le va-et-vient magistral, et elle s’attendait à en recevoir les embruns.»

Marayat Bibidh, la première moitié de l’auteurice à deux têtes appelée Emmanuelle Arsan.

À demain pour un autre tercet obscène.

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