Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Dix-septième goutte

Tant à exprimer
Tellement peu de syllabes
Pour pouvoir le dire.

Dix-sept syllabes, pour être plus précise. C’est ce qui fait la beauté du senryū. Formellement, c’est un poème de même métrique que le haïku.

Il en diffère, cependant par :

  • l’absence de l’obligatoire « mot de saison »
  • l’utilisation possible de l’humour, de sujets de la vie courante, des affaires, de la politique, amoureux, sensuels…
  • il est souvent plus léger, voire cru
  • le poète s’implique, en se décrivant, en donnant son avis. 

La limite entre le haïku et le senryū est floue. Un changement d’expression peut faire passer d’un à l’autre genre pour un même contenu. Beaucoup des haïku contemporains sont en réalité des senryūs – dont tous ces mille tercets que j’ai écrits et que je vous refile chaque matin.

À demain pour un autre tercet obscène.

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