Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Seizième goutte

C’est l’arithmétique
Qui me donne des orgasmes
Pendant un gang bang.

Je ne suis pas la seule neurodivergente dont les nombres procure des orgasmes. Voici un extrait de L’anti-vierge d’Emmanuelle Arsan (1960), où elle se demande combien d’amants elle a eu pendant la nuit de Maligath:

Sylvia Kristel, dans son rôle d’Emmanuelle dans le film du même nom, qui ne va pas à la cheville du livre que je vous encourage fortement à lire.

« — Il faut absolument que je les compte, s’admonesta-t-elle. Sinon, ce n’est pas la peine

« Et, comme les suivants la possédaient, elle découvrit une nouvelle forme de délectation: non plus, cette fois, le paroxysme sensuel, mais une jouissance cérébrale, plus fascinante encore que l’autre. Elle-même se dit qu’à l’orgasme charnel, l’orgasme du corps, elle était devenue capable de substituer l’orgasme érotique, celui de l’esprit.»

(Ou celui du pur plaisir de compter.)

À demain pour un autre tercet obscène.

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