Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Quinzième goutte

Dans ton lit je viens
Te visiter chaque nuit
Comme une succube.

Inutile de me dire que le genre du mot « succube » est masculin, je le sais déjà. J’ai féminisé pour avoir une syllabe de plus et ainsi respecter le rythme du senryū en me disant « au diable la langue française ».

Un succube est un démon féminin ou une entité surnaturelle qui apparaît dans les rêves pour séduire les hommes, le plus souvent par le biais d’une activité sexuelle. Selon certains folklores, un succube a besoin de sperme masculin pour survivre ; une activité sexuelle répétée avec un succube entraînera la formation d’un lien entre le succube et la personne ; et un succube drainera ou blessera l’homme avec lequel elle a des rapports sexuels.

Dans les représentations modernes, le succube est souvent dépeint comme une belle séductrice ou une enchanteresse, plutôt que comme une créature démoniaque ou effrayante, afin d’attirer les gens plutôt que de les effrayer. Le pendant masculin du succube est l’incube.

À demain pour un autre tercet obscène.

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