Mille gouttes opalines

Un senryū érotique chaque matin, pendant mille jours

Treizième goutte

Elle croît que se 
Laver la chatte à l’eau froide
Fait fuir les démons.

Une autre superstition nécro-érotique concerne la tombe du journaliste Victor Noir au cimetière du Père-Lachaise, à Paris.

Le réalisme anatomique du gisant – on distingue nettement une érection cadavérique sous son pantalon – a poussé depuis des années des personnes superstitieuses à le toucher, provoquant une oxydation de la patine et une érosion du bronze au niveau du pubis et de la bouche.

La légende veut en effet que les femmes en mal d’enfants touchent le gisant, voire le chevauchent, afin d’être rendues fertiles.

À demain pour un autre tercet obscène.

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